Tout le monde a peur de tomber sur la glace.
Mais n'ayez pas peur, lors d'un sliding, si vous tombez, enfin,
quand vous tomberez, ce sera d'une hauteur de ... 50 cm !
Oubliez la pierre, le balai, vos pieds !
Seule chose à faire: visualiser et mémoriser le coup idéal,
la pierre qui curle et s'arrête au bon endroit. Comme font les
skieurs avant le slalom et les parachutistes avec les figures.
Commencer avec deux pierres est facile.
Encore faut-il le faire en plusieurs étapes:
-- 1. apprendre à positionner le pied glisseur au centre sans
chercher à pousser. Simplement faire un métre.
-- 2. apprendre à étendre les bras vers l'avant et aller un
peu plus loin (deux métres).
-- 3. tenir les pierres du bout des doigts et faire trois
métres.
-- 4. fermer les yeux pendant l'action pour "sentir"
l'équilibre de son corps
Le sliding est ce qui fait le plus peur aux débutants.
Mais rassurez-vous, quelques tentatives suffiront pour apréhender
cette technique.
Les premières fois, pour mieux vous stabiliser, essayez avec deux
pierres, une dans chaque main.
Surtout, ne vous crispez-pas sur la pierre et encore moins sur le
balai. Ce dernier doit être un support "psychologique" et rester
inutile, un peu comme les bâtons en ski.
Et ne vous inquiétez-pas si votre posture n'est pas aussi acadèmique que celle de nos jolies filles sur les photos. Le sliding n'est pas un concours d'élégance. L'essentiel est d'envoyer la pierre au bon endroit !
L'essentiel à toujours garder à l'esprit est d'aligner le mieux possible les trois points de contact avec la glace:
Regardez aussi la position du genou gauche de Laurie
Saint-Georges trés écarté vers l'extèrieur. Cette technique récente,
trés pratiquée par les filles, permet d'avoir une plus grande assise
du pied glissant.
Regardez aussi son bras droit bien tendu vers l'avant et
parfaitement aligné avec son regard. Notez aussi la position de son
bras gauche et du balai.
La dernière évolution du sliding est l'adoption du "body-drop".
Elle consiste à ajouter le poids du corps à la propulsion donnée par
la jambe.
Enfin, une autre pratique semble se généraliser: la correction
finale avec le bras.
Trouver la vitesse exacte de la pierre avec la poussée sur une jambe
est bien trop difficile. Obtenir une précision de 5% est déja un
exercice demandant une grande pratique.
La solution est de corriger cette vitesse avec une poussée du bras
tenant la pierre, juste avant de la lâcher. Et ici, on retrouve la
technique du draw: garder 5% de puissance et corriger au
dernier moment.
Mais attention: il est impératif de bien guider la pierre selon l'axe
prévu, ce qui n'est pas un geste naturel du bras.
Ces différentes pratiques entraînent le développement d'une nouvelle théorie: