Voilà des années que je préconisais le balayage longitudinal
asymétrique, sans succès.
Mais un jour une balayeuse d'une équipe célèbre m'a contacté pour
avoir des explications et surtout une traduction.
Depuis, je l'ai vu pratiquer cette technique, puis copiée par une autre, puis certains hommes.
Et maintenant, la pratique se généralise !
Mes chevilles ?
Ca va . . .
"Le mouvement de balayage peut s’effectuer dans toutes les directions (sans obligation de couvrir la largeur complète de la pierre), ne doit pas déposer de débris devant une pierre en mouvement et doit se terminer d’un côté ou de l’autre de la pierre."
Comme on le voit, ce n'est pas trés clair et peut donner lieu à toutes les interprétations.
Pour répondre à quelques questions de niveau supérieur (en particulier d'une équipe écossaise connue), il est temps de monter d'un cran dans la mécanique théorique pour expliquer ma théorie du balayage longitudinal asymétrique.
Aie ! Pas d'inquiètude, je vais l'expliquer clairement avec quelques schèmas.
En mécanique, pour étudier un phénomène statique ou dynamique, on "isole un élément" pour l'analyser et on généralise ensuite à l'ensemble du système.
Prenons la figure 1:
J'ai "isolé" une petite surface de glace d'environ 20 mm de diamètre
située sous la couronne de contact de la pierre et je vais regarder
les efforts auxquels elle est soumis durant le balayage.
Cette force F est parallèle à l'axe de déplacement de la
pierre. Elle génère un petit couple de rotation C1 qui va
faire tourner la pierre davantage.
Et là je sors ma petite formule: Le couple C1 s'écrit par
l'équation C1= F x A.
A est la distance qui sépare notre force F de l'axe de
déplcaement de la pierre.
Pour les autres, j'ai fait quelques dessins:
Dans le cas d'un balayage destiné à prolonger la trajectoire d'une
pierre, pas de problème:
Que le couple C1 soit positif ou négatif, cela ne change
rien, ou presque. Il est évident, quand même, qu'il vaut mieux que la
cote A soit autour de zéro, d'un coté ou de l'autre de l'axe
de déplacement.
Mais dans le cas d'un balayage destiné à "enrouler" ou à "dérouler"
une trajectoire, cette cote A prend toute son importance.
Pour illuster ce problème regardez la figure 4.
J'ai repris le tracé de la flaque de la page "balayage" illustrant
le balayage à 45° pour augmenter le curl.
On voit ici que la partie de la zône située au dessus de l'axe de
déplacement de la pierre ne sert à rien.
Mais pire: elle vient en déduction de la flaque de base !
En clair:
Inutile donc d'être un grand gaillard bodybuildé et de balayer à outrance à 45° sur la ligne centrale comme le font les canadiens !
Finalement, voici deux conseils à retenir de cette étude:
Conseils qu'on peut représenter avec ces quelques photos: