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le rapport au complet

Assemblée générale 2023 de la FFSG

Noel MORARD:

"Bonjour à tous, les États Généraux, dans le même style que les États Généraux du sport de Vitesse, ont été organisés par Brunot CATLIN sur des thématiques demandées envoyées aux clubs.
Les cinq points qui en sont ressortis sont :
-- le développement du curling sous toutes ses formes,
-- le manque de matériel,
-- le manque de lieux de pratique,
-- la formation,
-- et les compétitions nationales et internationales.

Durant ces États Généraux, nous avons eu 16 clubs représentés, dont 25 licenciés et présidents de clubs. Nous avons aussi eu la présence de plusieurs représentants de villes et communes. Et nous avons invité un président de club Allemand.
Il en est ressorti que le développement du curling pour tous est essentiel.
Le manque de pratique et les heures de pratique tardives dans les clubs rendent la gestion difficile avec la jeunesse.
Pour remédier à cela, il est nécessaire de travailler davantage avec les établissements scolaires afin d'obtenir des créneaux en journée.
Le problème réside dans le manque d'encadrement, mais nous sommes en train de travailler sur ce point avec la réforme des BF et le manque de bénévoles.
En ce qui concerne la formation, nous n'avions pas de BE de BP, mais un site est en train de se mettre en place pour professionnaliser la pratique de notre sport. En ce qui concerne les établissements qui nous manquent, nous travaillons dessus, car Chamonix a un nouveau projet de pôle sportif comprenant deux patinoires.
La fédération y est allée à plusieurs reprises, et j'y suis moi-même allé une fois pour discuter du curling. Ce sont des développements pour les années à venir. En ce qui concerne le haut niveau et la formation, nous sommes actuellement financés par les fonds propres de la fédération, sans aucune aide de l'ANS ou du ministère des sports.
Aujourd'hui, nous cherchons des partenariats privés pour avancer. Nous sommes en bonne voie sur une piste ou nous avons jusqu’à la fin du mois pour rédiger la première monture de contrat, avec un partenaire privé. Nous avons aussi une discussion avec une deuxième source de partenariat.
Ces partenariats, ils vont un peu en considération tripartite : fédération, partenaire privé, et on espère que derrière l’ANS et le ministère suivront pour nous aider à développer notre année civile et développer la pratique.
Sur les événements nationaux, pendant deux ans il n’y a pas eu d’événements nationaux à cause du covid, et là ils ont redémarré.
Nous avons réorganisé un championnat de France cette année au mois de janvier, il nous en manque encore et sur l’année prochaine nous allons donner un calendrier où il y aura tous les championnats de France qui seront représentés. Et après il y avait aussi le sport pour tous, je reviens dessus, il y avait la question du handicap.
Aujourd’hui, la fédération du handicap a une DSP pour le curling, et nous sommes en discussion avec cette fédération et le référent du handicap curling.
Voilà ce que je peux vous dire sur les États généraux, et nous prendrons bien en compte sur cette fédération ce qui a été dit par les clubs. Voilà, merci."

Gwenaëlle NOURY :

On va arriver donc au point concernant l’accompagnement des structures, comités départementaux et de ligues. Donc je souhaitais revenir justement sur la tournée des clubs qui fut un franc succès. Merci à tous pour votre accueil, au Président de la ligue d’avoir organisé ces belles rencontres. Il est essentiel évidemment de se rencontrer pour écrire et vivre ces olympiades tous ensemble. Être en lien direct avec nos clubs nous a conduit sur tout le territoire. . .
(Combien de clubs de curling ont eus la visite de la présidente ?)

Stéphanie DAVAL :

Merci Djamel. Oui, effectivement, on a essayé de mettre en place beaucoup d’outils à destination de nos dirigeants. Il y en a certains qui existaient déjà, il n'y a rien de nouveau, et certains sont encore en projet. Le COSMOS, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, c'est un soutien à destination des clubs employeurs, pour les aider à faire leurs contrats de travail, leurs déclarations sociales. Donc à partir du moment où vous êtes affilié à la Fédération Française de Sport de Glace, vous pouvez accéder au COSMOS gratuitement. C'est la fédération qui porte les cotisations, et vous bénéficiez du soutien de cette association qui est dédiée au sport, qui ne s'occupe que d’associations sportives. C'est plutôt rassurant, de l’aveu de tous ceux qui l’ont découvert.

Gwenaëlle NOURY :

Alors oui, je te remercie, Stéphanie. Concernant le point quatre, les rapprochements de fédération, ça me semble essentiel et enrichissant. Je pense notamment au curling, à l'athlétisme, au rugby, à la fédération de gymnastique.

Florian OTAI :

La constitution du coup de cette commission fédérale pour la transition énergétique, j’espère ne l’apprendre à personne, en tout cas, la démarche initiale originelle était de pouvoir collectivement en bâtir un argumentaire pour la défense de nos équipements qui ont malheureusement, et j’ai eu la chance de le dire à certaines, à tort, considéré comme énergivores ou en tout cas excessivement énergivores.
Le décret tertiaire qui impose à tous les bâtiments du secteur tertiaire de réduire leur consommation énergétique d’ici 2030 d’au moins 40 %. Donc ici, les patinoires entrent en première ligne.
.../ Que ce soit principalement des discussions autour de l’allongement des fermetures estivales ou parfois malheureusement des fermetures tout court. Donc on est parti sur la diapositive précédente sur un équipement standard où l'on vise une consommation énergétique d'un million, un million trois kilowattheures par an /...
(Une solution simple: supprimer les heures d'entrainement du curling !)

Gwenaëlle NOURY :

Je vais prendre la suite concernant la diapositive suivante. J'arrive donc au point sur la tournée de l'équipe de France. Concernant cette tournée de l'équipe de France, je pense qu'elle est à repenser en accueillant toutes les disciplines. C'est une remarque qu'on a eue notamment lorsque l'on a fait la tournée des clubs. Il y a une idée qui est vraiment essentielle à mon sens. Il est essentiel de faire participer tous nos sportifs, présenter l'ensemble de nos disciplines encore une fois dans cette tournée.

Ludovic MATHIEU :

Bonjour à tous, je suis Ludovic MATHIEU, je suis adjoint au DTN sur les disciplines descente, vitesse et précision (le curling, pour les non-initiés).
Pour 2023 et la Journée mondiale du patinage, j'ai proposé un projet à la fédération pour le développement de la pratique du patinage, mais aussi des autres disciplines des sports de glace, et en collaboration aussi avec la CSN bobsleigh pour la promotion de la Coupe du Monde de bobsleigh qui aura lieu début décembre à La Plagne.
Donc le projet est un événement avec une patinoire mobile, les pistes de bobsleigh, les pistes de poussée de bobsleigh, les pistes de curling mobile, un simulateur de patinage de vitesse, et aussi des fauteuils pour des personnes en situation de handicap qui puissent avoir accès à la place.
Le tout sera mis en œuvre à La Plagne pour que le dimanche 3 décembre lors de la Journée mondiale du patinage, ce qui permettra finalement de faire découvrir toutes les disciplines et les sports de glace aux personnes présentes à La Plagne ce premier dimanche de décembre.

Stéphanie DAVAL:


Donc un nouveau club de curling à Toulon La garde. Je ne vais pas vous donner le nom en entier parce qu'il est très long. Bruno, tu ne m'en voudras pas, on va dire Club de Curling de Toulon. Je sais que tu n'aimes pas, mais voilà, félicitations. Donc il est prêt en préfecture et le dossier d'affiliation est sur le bureau.
Et puis quelque chose d'assez exceptionnel, la piste de La Plagne, c'est-à-dire qu'on a un club à La Plagne, mais la piste n'était ni partenaire ni affiliée à la fédération. Donc ça fait quelques temps qu'on en discute avec Bruno THOMAS, qui est directeur de la piste, et donc la piste va s'affilier /...
.../ On est très heureux d’être engagés dans ce projet de complexe très ambitieux à Chamonix, puisqu’à Chamonix, qui aujourd’hui accueille une patinoire, on aura bientôt deux patinoires, trois halles de curling et un anneau de vitesse. (On va corriger: une halle avec 3 pistes !).

Marielle SARTRE:

.../ Donc au-delà des formations que l’on peut faire en ligne, la CFOA accompagne ses officiels d’arbitrage, soit au travers de réunions physiques, de formateur pour former aussi le formateur.
Soit au travers de participations dans des formations ISU ou dans les autres fédérations internationales puisqu’il me semble que nous avons pu ainsi former 3 officiels d’arbitrage en curling.

Robert COTTET GAYDON :

Il y a quelque temps en arrière, il y a 6 personnes, dont la vice-présidente et la trésorière, qui ont été révoquées. Hier, elles ont été remises dans leurs fonctions par un jugement qui est tombé en référé, suspendant le vote du Conseil fédéral.
Hier soir, d’autres membres ont été élus, la procédure n'était pas bonne, donc la votation a été annulée. Hier soir, ils ont à nouveau été révoqués, mais les autres, ont-ils été réélus ?
(Petite salade FFSG qu'il vaut mieux ne pas détailler . . .)

Raphael CABON:

.../ Ce qui nous fait un total de produit pour 11 400 000 € et des charges de 11 135 000 € et on retrouve bien nos 260 000€ d'excèdent.
(Pas mal, le budget de a FFSG ...).

Zacharie EYIDI:

En termes de produits, on a également les subventions ISU qui évoluent de 995 000 €, on passe de 155 000 € à 1 150 000 €. On a également l'ISU qui a attribué au mondial à hauteur de 903 000 €, ce qui justifie effectivement la hausse des subventions de l'ISU.../
.../ Et pour terminer, au niveau des produits, on a des subventions autres, principalement des subventions qui évoluent parfois fortement, de 2 188 000 €.

Intervention du public :

Je me posais la question de savoir si vous aviez déjà défini comment vous alliez dépenser les 933 000€ qui ont été mis en fonds dédiés ?

Raphaël CABON :

Alors aujourd’hui, concernant cette somme-là, aujourd'hui on peut utiliser 330 000 pour l'instant, le reste on n’y touche pas, on les laisse en fonds dédiés.
Et les 330 000 ce serait pour de l'événementiel et le développement sportif. (le curling, par exemple ?)
Aujourd'hui, effectivement, on n'a pas encore fléché exactement dans quoi nous allons mettre les sommes. C'est le prochain travail de cet été.

Zacharie EYIDI:

Ce qu'on peut dire en termes de présentation du budget réactualisé au titre de l'exercice 2023, c'est qu'on a un niveau total de budget qui s'élève à 4 589 000 € en charges et en produits.
Dans le détail, on a un résultat pour la vie sportive qui, selon les hypothèses, ressortirait négatif à - 408 000 €, le résultat des événements qui sera négatif de - 48 000 €, et le résultat de la vie fédérale qui sera positif à + 456 000 €. Tout cela constituera le résultat prévisionnel réactualisé de la fédération pour 2023, qui sera à l'équilibre.
Donc voilà ce qu'on peut dire en termes de présentation du budget 2023

Intervention du public :

Je ne voudrais pas monopoliser le micro, mais j'ai une autre question concernant la révocation de certaines personnes aujourd'hui.
Notre présidente de la commission nationale de ballet a été révoquée. Par trois fois, voir même peut-être plus, nous avons demandé à savoir pourquoi, nous membres de la commission, n'avons pas été informés ? Nous avons été même ignorés, puisque nous n'avons eu que la nomination de la nouvelle Présidente contre qui on a rien du tout, on a pas à juger une personne qu’on ne connait pas bien.
Mais nous on demande tout de même des explications, car ça nous parait très curieux cette façon de faire. Merci.

Gwenaëlle NOURY :

Donc, je vais vous reprendre. Il y a effectivement eu révocation de membres qui ont clairement pris position. J'étais dans une impasse, il fallait proposer au Conseil fédéral les votes et à partir de là, je pense que les votes ont été éloquents, ligne par ligne.
Je n'ai pas plus d'explications à vous apporter. (salade, salade . . . la suite dans le rapport complet)

Intervention du public :

Oui, alors moi, j'aurais une question, cela concerne donc toutes les disciplines.
Aujourd'hui, on rencontre de plus en plus de patinoires qui ferment l'été, et pas seulement en juillet-août. On veut mettre en avant le hors glace.
Est-ce qu'il va y avoir des formations proposées aux coachs justement pour développer le hors glace ? (le curling hors glace?)

Djamel CHEIKH :

oui, ça fait partie des sujets sur lesquels il faut travailler urgemment, avec les ressources que j’attends.
Donc j’ai mis les priorités sur les équipes qui sont en place aujourd’hui notamment sur un message que j’ai bien entendu et bien reçu, les formations fédérales et BF 1 et 2.
Donc on a fait une enquête auprès de vous tous pour prendre la mesure et prendre je l’espère prendre les bonnes décisions.
En tout cas rendre plus attractif ce premier échelon qui permet d’encadrer dans un club.

Intervention du public :

Alors la première, c’était dans la mesure où des compétiteurs financent personnellement leur sélection, je parle des championnats d’Europe de curling division C dames 2023.
Je disais que dans le cas d'espèce, quatre dames ont dépensé 2000 € chacune de leur poche. Un précédent qui n'a-t-il pas été créé, qui permettrait à quelqu'un dans la discipline d'acheter sa sélection ?
J’ai dit que dans le cas d'espèce, si on commence à dire aux athlètes, "Vous pouvez payer 2000 € par personne", on peut le faire dans toutes les disciplines.
Comme ça, la fédération va payer autrement moins cher que d’envoyer des gens en compétition internationale.

Djamel CHEIKH :

Alors, je n’ai pas entendu complètement la question, je crois avoir compris le sens simplement dire que pour accéder à des compétitions internationales, il faut répondre à ce chemin de sélection, et si j’ai bien compris, des gens paieraient leur …

Intervention du public :

Ellels ont financé leur participation au championnat d’Europe, la fédération ne leur a pas donné le financement. Elles ont le courage de jouer la compétition au nom de la France, mais elles l'ont payée de leur poche.

Mathieu LUDOVIC :

Juste, on parle du championnat d’Europe division C qui, aujourd’hui, n’est pas une compétition de référence en tant que telle, puisque ce n’est pas la division A.
Dans ce cas-là, ça serait pris en considération par la fédération et par l’ANS aussi comme commission de référence.
Là, on parle quasiment de loisirs quand on parle de stade division C, donc c’est jusqu’à un moment donné la fédération, comme on l’a expliqué tout à l’heure, qui paye le curling avec les fonds propres, et peut-être qu’elle n’a pas les moyens de devoir payer 15 championnats d’Europe et 15 championnats du monde. (Faut dire que les compétes internationales sont nombreuses en curling !)(Pas d'intervention de Noel Morard !)

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